jeudi 7 août 2014

De la sagesse

Et voilà! Le dernier de la série!
Aujourd'hui, sûrement le premier et le plus important de tous les serviteurs du bonheur: la sagesse!
La sagesse... Rien que dans la bible, il y a un livre qui s'appelle le livre de la sagesse. C'est aussi le don que demandait Salomon à Dieu lorsque celui-ci lui proposait tout ce qu'il pourrait vouloir.
La sagesse est d'abord le fruit de la connaissance et de l'expérience. Le sage est souvent représenté comme un vieil homme, plein d'expérience et de recul.
La philosophie en grec veut dire l'amour de la sagesse. La philosophie a beaucoup évolué depuis, mais ceux qui veulent philosopher cherchent la vérité, une certaine connaissance du monde à travers la réponse à la question: pourquoi? Enfin, de façon ultime...
Dans les sociétés où la vie est en permanence en danger, ceux qui vieillissent sont les seuls qui survivent parmi les nombreux qui périssent. Ils sont respectés car contrairement aux autres, ils ont réussi à s'en tirer jusque-là. Dans les conditions extrêmes, le respect pour les aînés est extrêmement marqué. A l'inverse, dans une société où il y a un sentiment de paix prononcé, où l'espérance de vie s'allonge et où la mort s'éloigne, on fait moins attention à ces personnes sensées être les détentrices de la sagesse.
La sagesse, fruit de la connaissance et de l'expérience, donne à voir d'une façon particulière le monde. Une vieille histoire sur les sages raconte que lorsque le sage pointe du doigt la lune, le fou regarde le doigt du sage. Ce regard développé permet de voir en chaque situation ce qui compte le plus.
Par exemple, il y a des choses qu'on ne peut pas changer. La sagesse nous donne de comprendre qu'il n'y a juste rien à faire, si ce n'est accepter la situation telle qu'elle est. A contrario, il y a des choses qu'on peut changer, avec du courage. La sagesse nous fait comprendre qu'il est possible d'agir.
Le sage n'a pas une réponse à tout et à n'importe quoi. Le sage a une certaine approche du monde, un certain rapport.
Et il y a donc plusieurs sagesses et plusieurs écoles de sagesse, mais nous ne nous intéresserons qu'à une seule, la seule qui compte vraiment: la sagesse du bonheur.
A quoi me servirait d'avoir toutes les sagesses du monde si ce n'est celle du bonheur et de passer à côté de celui-ci? Rien. Pire, cela me conduirait à ma perte, puisque je passerais à côté du bonheur.
La sagesse est en définitive le plus important serviteur du bonheur puisqu'il nous donne les caractéristiques du bonheur: le regard du bonheur, la façon d'être heureux, la vie du bonheur.
Tous les vieux ne sont pas sages, mais ceux qui ont la connaissance, l'expérience du bonheur, et qui après une vie bien remplie, meurent le sourire aux lèvres, heureux... voilà les vrais sages que l'on devrait tous suivre. Voilà nos modèles, ceux qui finissent le cours de leur vie l'âme en paix avec eux-même et leur entourage. Ils sont les vrais amis du bonheur.
La sagesse est ultimement le plus proche, le plus fidèle et le plus sûr serviteur du bonheur, et nul n'est plus prêt au bonheur et plus prêt du bonheur que celui qui a la sagesse du bonheur à travers la réception de cette sagesse comme cadeau venu du bonheur, fruit de l'expérience et de la connaissance du bonheur.
Si l'on veut être heureux, il faut être sage. Un sage du bonheur.

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