Voilà quelques jours, quelques temps, que je me dis qu'il faut que je me remette à écrire.
Par plaisir, mais aussi par soucis de poser mes pensées.
L'idée étant qu'aux milieu de positions contradictoires, rassembler les différentes sources et les peaufiner, creuser les questions et atteindre un éclairage mesuré et avec du recul sur les questions est nécessaire au milieu de certaines effervescences.
C'est à la lecture de cet article que j'ai finalement décidé de me lancer. Un article qui fait l'apologie de de la pensée qui se construit, qui progresse, qui avance. Qui recule aussi parfois, peut-être, mais qui reste en chemin. En chemin vers la vérité qui est la grande inconnue. Qui est autre. En tout cas, tout autre que celle à laquelle on aurait pu penser au départ, bien plus riche et composée de mille dimensions qu'on ne voit pas au début et qu'on entre aperçoit à la fin.
Je veux rester libre, penser avec une pensée qui évolue, qui avance, qui cherche, qui creuse.
Il n'y aura pas de place pour le manichéisme. Les bons ne s'opposent pas aux mauvais, mais en chaque chose, il faut chercher ce qu'on trouve de bon et de mauvais. On dit que même le plus noir nuage a toujours sa frange d'or.
Autant que possible, on évitera les amalgames, les raccourcis trop rapides, les attaques ad hominem. Un lent travail de séparation des arguments pertinents d'un côté de ceux qui le sont moins. Un lent travail de cheminement vers des conclusions qui sont de nouveaux points de départ. Un lent travail de compréhension de ce qui est dit plutôt que de ceux qui le disent.
Donc, courageusement, aller chercher la juste position, en avançant prudemment tout en tempérant les premiers mouvements de passions qui pourraient obscurcir le cœur, la volonté, ou la raison.
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