dimanche 16 février 2014

"Vois l'arc en ciel, et bénis son auteur!"

Cette citation est un extrait du 43ème chapitre du livre de l'Ecclésiastique, aussi appelé Ben Sirac le sage, dans l'ancien testament. C'est aussi la citation retenue par un blogger écolo pour présenter en quelques mots son blog.
Il écrit souvent des messages plein de la poésie de la nature, et revenait récemment sur l'anniversaire de la démission de Benoit XVI. D'une belle plume, il traite du renoncement qui, à mon humble avis, n'est ni bon ni mauvais que lorsqu'on regarde de plus l'intention et le contexte de cet acte.
Il soulève aussi quelques questions, dont une qu'il est essentiel de se poser: qu'est-ce qui est prioritaire? En hiérarchisant, qu'est-ce qui est plus important que le reste?
Je copie mon commentaire (en ajoutant un ou deux liens), et je laisse ouvert la discussion. Merci d'être prudent, d'user de tact et de délicatesse.
C’est un très joli message, et j’avoue que cette question de hiérarchie me fait penser à 3 choses:
A la fable d’Esope reprise par Ménénius Agrippa, il y a fort longtemps (http://fr.wikisource.org/wiki/Fables_d%E2%80%99%C3%89sope/L%E2%80%99Estomac_et_les_Pieds). Chacun à son rôle a jouer et lorsque les uns arrêtent, tout s’effondre. Nier la valeur du combat des autres au nom de la valeur du sien est proprement suicidaire! Pour le corps entier d’abord, pour chacun des membres ensuite.
A la primauté de l’Amour, qui est l’unique nécessaire. Le champ dans lequel se déploie celui-ci est une question de vocation personnelle, et c’est la charité qui permet de mesurer la valeur des actions (et aux dernières nouvelles, je crois que seul Dieu peut la mesurer, donc le jugement humain n’est pas toujours de bon conseil!)
A la nécessité d’une prière qui précède l’action en l’accompagnant. Que ce soit le bienheureux JP II dans Redemptoris Missio ou les auteurs auxquels il se réfère (avec un petit clin d’oeil pour le grand moyen de la prière de saint Alphonse de Liguoiri, le pdf est ici), difficile de déborder d’amour quand on en est pas plein à ras bord, ou de briller comme les petites lucioles phosphorescentes qui demandent d’être restées longtemps à la lumière pour en rendre si on ne passe pas du temps au soleil.
D’ailleurs, je finirai en disant que ce n’est pas parce qu’un élément serait moins important qu’un autre qu’il faudrait l’abandonner: le tout perd toujours à la disparition d’une de ses parties.
Et merci beaucoup pour ces jolis textes!

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